Depuis l’automne 2025, une nouvelle réforme impacte les propriétaires de locations meublées de courte durée. L’objectif ? Renforcer la régulation à l’échelle locale et encadrer plus strictement les avantages fiscaux liés aux meublés de tourisme.
📌 Ce qui change concrètement
La loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024, dite loi Le Meur, entrée en vigueur fin septembre 2025, impose de nouvelles règles fiscales aux loueurs non professionnels. Un email officiel a été envoyé via la plateforme « Gérer mes biens immobiliers » pour notifier les contribuables concernés.
📉 Refonte des seuils d’imposition
Le régime micro-BIC permettant un abattement forfaitaire est toujours accessible, mais les conditions ont changé :
• Pour les locations non classées, les recettes annuelles ne doivent pas dépasser 15 000 €.
• Pour les locations classées et chambres d’hôtes, le seuil reste fixé à 77 700 €.
Le taux d’abattement est également revu à la baisse :
• 30 % pour les locations non classées (contre 50 % auparavant).
• 50 % pour les locations classées et chambres d’hôtes (inchangé).
đź§ľ Quels choix pour le bailleur ?
Face à ces nouvelles règles, deux options s’offrent aux propriétaires :
- Continuer en micro-BIC, si les conditions sont remplies.
- Opter pour le régime réel, plus avantageux dans certains cas, mais nécessitant de tenir une comptabilité précise et de conserver tous les justificatifs de dépenses.
Ce nouveau cadre vise à limiter les effets d’aubaine dans les zones tendues et à rééquilibrer les régimes fiscaux pour davantage d’équité.